Récepteur de fac-similé

Perin ; RUTM

Les fac-similés météos fonctionnent avec un émetteur, qui envoie les cartes météorologiques, et un récepteur, qui les reçoit et les imprime. Dans l'émetteur du fac-similé, l'image à transmettre tourne en avançant lentement sur un cylindre et une cellule photoélectrique détecte le noir ou le blanc, transmis ensuite par une liaison filaire, télégraphique ou téléphonique, sous forme d'impulsions électriques. Le transmetteur envoie une impulsion si il y a un point foncé et rien s'il y a un espace blanc. A l'autre bout de la ligne, le récepteur reçoit un signal transmis. Le récepteur comprend un tambour avec hélice qui peut, en un tour, effectuer un tracé de point sur une ligne. Un rouleau de papier électrosensible se déroule en tournant sur le tambour dont la vitesse de rotation est synchronisée avec celle du tambour de l'émetteur. A chaque impulsion électrique transmise, le papier traité chimiquement réagit par une trace foncée. A la fin de sa course, la cellule de l'émetteur a lu tout le dessin et l'appareil de réception l'a reproduit. Les paramètres du récepteur doivent en accord avec ceux de l'émetteur pour assurer la synchronisation entre l'émetteur et le récepteur, la qualité et la continuité de la transmission, etc ... Selon le modèle de fac-similé utilisé, ces réglages sont assurés soit par un appareil externe branché sur le fac-similé, soit par un tiroir intégré dans le fac-similé (comme sur cet exemplaire) En 1943, Alexander Bain a obtenu un brevet pour son «télégraphe enregistreur électrochimique automatique».

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