Radiosonde Wireless-Thomas
Perin ; RUTM
Cette radiosonde est une petite station météorologique qui est accrochée sous un ballon gonflé à l'hydrogène. L'ensemble est composé d'un émetteur radio (manquant sur cet appareil), d'un capteur de pression (qui mesure la pression atmosphérique en se basant sur la déformation d'une capsule de Vidie), d'un capteur d'hygrométrie (qui mesure l'humidité en se basant sur l'allongement d'une mèche de cheveux : plus l'air est humide, plus la mèche de cheveux s'allonge), d'un capteur de température (un bilame métallique qui se déforme selon la température). L'appareil est placé dans un boîtier de protection en carton ondulé qui a été découpé pour permettre la ventilation des capteurs et l'accès aux connecteurs de branchement. Chacun de ces capteurs transmets ses données au sol par radio l'un après l'autre, grâce à un système de codage. Ce mécanisme est un cylindre en matière plastique isolante qui est parcouru par une spirale conductrice. Un petit moteur électrique fait tourner le cylindre sur lui-même et sa surface est parcourue par les 3 stylets qui correspondent à chacun des capteurs. Le passage d'un stylet sur la bande conductrice déclenche l'émission d'un signal qui est modulée selon la position du capteur sur le cylindre. WIRELESS-THOMAS était à l'origine, dans les années 1925-1930, un fabriquant d'antenne pour poste de TSF et un importateur de postes de radio de la marque Olympic (information Radiomuseum.org). A.Thomas, son directeur, s'est associé ensuite aux ateliers EFI, de Courbevoie, pour produire divers matériel de TSF et de radios dont ce modèle de radiosonde à tambour de codage cylindrique, inspiré de la toute première radiosonde de Robert Bureau (le « bathy-thermo-radio » de 1929).
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