La prévision numérique du temps.
Geleyn, J-F. ; Pailleux, J. ; Gosset, B.
La météorologie, du grec<em>meteôra</em>et<em>logos</em>: <br>sciences de phénomènes et des corps célestes, est la science de <br>l'atmosphère; plus exactement, elle étudie les processus mécaniques et <br>physiques qui en déterminent l'évolution et rend compte des phénomènes <br>essentiellement observés dans sa partie la plus basse, appelée <br>troposphère. Les 9/10 de l'atmosphère se situent approximativement <br>au-dessous de 16km et les 99/100 au-dessous de 31km. La plupart des <br>phénomènes atmosphériques qui caractérisent le temps (nuages, pluie, <br>neige, tempêtes, cyclones) se situent entre la surface du globe et une <br>dizaine de kilomètres d'altitude. Cependant, la haute atmosphère, très <br>ténue, se prolonge dans ce que l'on convient d'appeler la mésosphère, <br>puis la thermosphère.Il sera surtout question ici de la météorologie considérée <br>comme science devant aboutir d'abord à une explication rationnelle des <br>processus observés dans les trente premiers kilomètres de l'atmosphère, <br>ensuite à une prévision de son état futur à des échéances aussi grandes <br>que possible, enfin à l'application pratique et opérationnelle des <br>connaissances ainsi obtenues aux divers domaines de l'activité humaine. <br>Si certains résultats positifs concernant le premier objectif jalonnent <br>l'histoire de la météorologie, le second, en revanche, paraît à notre <br>portée depuis seulement quelques décennies, grâce principalement aux <br>progrès de l'aérospatiale et de l'informatique, et sous la pression de <br>demandes qui se multiplient de jour en jour. La connaissance de plus en plus précise des énergies mises en <br>jeu dans les processus météorologiques semble enfin pouvoir donner à <br>l'homme les moyens d'intervenir sur son environnement atmosphérique.</p>
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