Evaluation de l'exposition des citadins aux polluants atmosphériques au cours de leurs déplacements dans l'agglomération parisienne
Delaunay, C. ; Goupil, G. ; Ravelomanantsoa, H. ; Person, A. ; Mazoue, S. ; Morawski, F.
City dwellers exposure to atmospheric pollutants when commuting in Paris urban area
Cette étude a été menée dans le cadre du programme PRIMEQUAL 2/PREDIT avec la participation financière de l'ADEME.
Cette étude vise à évaluer les niveaux d'exposition auxquels sont soumis les Franciliens lorsqu'ils se déplacent en région parisienne entre leur domicile et leur lieu de travail, aux heures de pointe, en utilisant les principaux modes de locomotion disponibles en région parisienne (véhicule particulier, bus, métro, RER, tramway, vélo et marche). La campagne de mesures a été menée au cours des périodes hivernales de 2007 et 2008. Les indicateurs mesurés sont le monoxyde de carbone, le dioxyde d'azote, les hydrocarbures aromatiques monocycliques, les aldéhydes et les PM2,5. Les résultats sont comparés aux valeurs obtenues lors d'une précédente étude réalisée dans des conditions similaires en 1998, mais aussi aux teneurs relevées sur les mêmes laps de temps au niveau des stations fixes du réseau de surveillance de la qualité de l'air de la région parisienne. Globalement, pour l'ensemble des indicateurs mesurés, les piétons, les passagers du tramway et les cyclistes sont les moins exposés. L'exposition dans la voiture est la plus importante pour le monoxyde de carbone, le dioxyde d'azote, les hydrocarbures aromatiques monocycliques, le coefficient d'absorption des PM2 5 et le formaldéhyde. Les teneurs en particules PM2,5 sont les plus élevées sur les lignes de métro et RER dans les parcours souterrains où existe une source spécifique de particules. La comparaison des résultats à ceux du réseau AIRPARIF montre que les stations de mesures situées sur le trottoir à proximité du trafic ne sont pas pleinement représentatives de l'exposition réelle de la population qui se déplace, notamment pour le cas du passager du véhicule circulant sur le boulevard périphérique. Une diminution significative des concentrations en benzène et en monoxyde de carbone a été observée entre les études de 1998 et 2008 (de l'ordre de 80 %).
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