Atlas de la mortalité et des pertes économiques dues à des phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes (1970-2019)
L'analyse contenue dans le présent Atlas se fonde sur la base de données sur les situations d'urgence (EM-DAT) administrée par le Centre de recherche sur l'épidémiologie des catastrophes (CRED). Entre 1970 et 2019, on a dénombré 22 326 catastrophes répondant aux critères d'enregistrement dans la base de données EM-DAT du CRED1, ces phénomènes ayant provoqué 4 607 671 décès et 4,92 billions de dollars É.-U. de pertes économiques.<br>Il ressort d'une analyse de la base de données EM-DAT que 62 % de toutes les catastrophes, 80 % des décès et la quasi-totalité (99 %) des pertes économiques qui y sont répertoriés sont imputables à des aléas naturels. Sur les 22 326 catastrophes figurant dans la base de données, 11 072 sont attribuées à des aléas météorologiques, climatiques et hydrologiques. Ces phénomènes ont coûté la vie à 2,06 millions de personnes et causé un préjudice économique de 3,64 billions de dollars É.-U. <b>On voit donc qu'au cours des 50 dernières années, 50 % de toutes les catastrophes enregistrées, 45 % des décès qui y sont associés et 74 % des pertes économiques en ayant résulté étaient dus à des aléas liés au temps, au climat et à l'eau.</b><br>Le Programme de développement durable à l'horizon 2030 des Nations Unies et le Cadre de Sendai encouragent les pays à accroître leur résilience en renforçant les mécanismes d'atténuation des risques. Le présent Atlas met en évidence les répercussions sociales des aléas météorologiques, climatiques et hydrologiques, en insistant sur les domaines dans lesquels des efforts supplémentaires sont nécessaires pour garantir la mise en oeuvre du Cadre de Sendai. Il met également en avant les avantages considérables pouvant résulter d'une amélioration des processus de comptabilisation des catastrophes par une attribution plus systématique des pertes aux aléas correspondants. <br>L'objectif de la présente publication est aussi de mettre en lumière toute l'importance des partenariats entre les différentes organisations internationales et les parties prenantes en matière de comptabilisation des pertes et des dommages et d'accroître la sensibilisation et le renforcement des normes relatives à ce processus et aux bases de données sur les catastrophes. (extrait)</p>
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