Développement durable : Johannesbourg, capitale de la Terre
Le second acte d'un processus mondial historique, engagé il y a dix ans à Rio de Janeiro, va se jouer au Sommet de Johannesbourg (Afrique du Sud) à la fin de l'été 2002. L'Europe a une influence essentielle dans l'établissement d'une vision planétaire partagée du développement durable.
L'intérêt pour les "sciences de la Terre" - et notamment la compréhension des mécanismes du climat - est né au siècle des Lumières. Mais il a fallu attendre l'énorme développement contemporain des moyens d'observation et de collecte de données pour découvrir la complexité de l'écosystème terrestre. Et réaliser l'impact que les activités humaines peuvent avoir sur cette machinerie planétaire sensible.<br>Depuis une décennie, le développement durable est devenu un leitmotiv généralisé. En parallèle, la réflexion scientifique et sociétale sur le contenu de ce concept a beaucoup progressé. Dans ce domaine, l'Europe prône et développe une approche multidisciplinaire intégrée, associant à la fois l'étude de plus en plus poussée des connaissances environnementales naturelles et physiques, l'innovation dans les technologies propres et la mise en oeuvre de nouveaux principes d'une gouvernance socio-économique équitable.<br>Dans le vaste mouvement international qui a pris naissance depuis deux décennies pour l'édification d'une gouvernance durable de la Terre, l'Europe n'a cessé d'être un acteur de premier plan. Elle a joué et joue un rôle moteur dans les programmes et réseaux mondiaux qui ont progressivement été mis en place dans ce cadre, et en particulier dans les grandes négociations initiées par le Sommet de Rio comme la Convention de Kyoto. Cette influence active s'appuie sur un énorme et croissant effort de législation et de recherche, qui place notre continent comme l'un des meilleurs pôles d'excellence mondiaux sur le terrain de l'environnement et du développement durable.
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