Université de Surrey, leader mondial dans la technologie des microsatellites

BRACHET G. ; SWEETING M. ; THOMAS B. ; BLAMONT J. ; BOUZAT C. ; MASSONNET D. ; LASSALLE-BALIER G. ; BUISSON F. ; FELLOUS J.-L. ; BONNEVILLE R. ; PARROT M. ; DAME L. ; TANRE D. ; NICOLLE-DOUET S. ; THOBY M. ; BALAAM P.

Editeur
Centre National d'Etudes Spatiales

Les petits satellites bon marché requièrent une démarche très différente par rapport aux techniques habituelles d'ingénierie spatiale. En 1979, l'université de Surrey (Grande-Bretagne) a démarré des études sur des petits satellites à prix compétitif. Elle a développé une série de microsatellites très sophistiqués et de faible coût, d'environ 3 millions de dollars chacun. Conscient de l'intérêt des microsatellites, le CNES propose à la communauté scientifique et technologique une toute nouvelle ligne de produits. Mais comme l'explique Marc Pircher, directeur des Systèmes Orbitaux, il ne se positionne pas sur le même créneau que celui occupé par l'université de Surrey. Et surtout il n'est pas question de tout miser sur cette filière malgré l'engouement qu'elle suscite. Les gros satellites ont encore de beaux jours devant eux ! De nombreuses applications possibles de l'espace stagnent aujourd'hui dans le domaine du rêve parce que, tout simplement, l'espace est trop cher. Si le coût d'une mission pouvait baisser de deux ou trois ordres de grandeur, nous verrions non seulement l'expansion de services qui existent déjà, mais aussi la naissance d'autres que nous n'imaginons pas encore. Les missions scientifiques, si difficiles à financer, deviendraient nombreuses et diversifiées. L'exploitation des planètes serait accélérée. Loin de se substituer aux gros, voire moins gros satellites, les microsatellites constituent indéniablement des vecteurs d'innovation programmatique, systémique, technologique et méthodologique. Leurs atouts : faible coût et court délai de développement. Au tour du CNES de lancer aujourd'hui sa nouvelle ligne de produits. Le concept de roue interférométrique consiste à faire voler trois microsatellites passifs pour écouter la zone illuminée par un radar d'observation classique. Le concept de passager auxiliaire est né chez Arianespace dans années 1980 afin de faciliter l'accès à l'espace aux petits satellites de 50 kg. En intégralité ou en partie, les stations pour microsatellites, en bande S ou X, vont prochainement se vendre en kits. Les PME ayant réalisé les premières stations de ce type, ELTA et SMP, sont confiantes dans le succès des lignes de produits correspondantes. Peu coûteuses, robustes, complètement automatisées et surtout multi-missions, elles innovent une nouvelle gamme : les stations d'émission et de réception sur étagère.

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