Sécurité en mer : l'électrochoc Erika

MELQUIOND M.

Editeur
Ministère de l'Equipement, des Transports, et du Logement

La nuit du 12 décembre 1999 où le pétrolier Erika s'est rompu dans les eaux internationales au large de Penmarch, a conduit les autorités françaises et européennes à prendre des mesures pour garantir la sécurité des transports de matières dangereuses en mer. À la suite du rapport d'enquête sur le naufrage, la France a renforcé les dispositifs de surveillance et de contrôle et demandé que soient levés les obstacles à une connaissance fine des origines et de l'historique des navires. Afin de prévenir de tels drames, les autorités chargées de la surveillance devraient disposer d'une véritable carte d'identité de chaque unité et pouvoir refuser l'accès aux ports ou dans les eaux territoriales des navires ne présentant pas toutes les garanties. C'est l'objet de la base de données Equasis, qui entre ces jours-ci en vigueur. Dans le domaine du transport maritime, l'opacité règne et il devient très difficile de démêler les responsabilités lorsqu'un accident survient. C'est pourquoi les autorités s'efforcent de parvenir à une meilleure traçabilité des navires et de leur cargaison.

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