Environnement : la recherche à l'écoute du système Terre
Villes, champs, usines, hôpitaux, centrales nucléaires... Par nos différentes activités et besoins, nous produisons de multiples déchets. Le recyclage et l'incinération sont les principales pistes permettant d'absorber cette masse énorme. Mair pour Jean-Yves Bottero, il fau tétudier les processus physico-chimiques complexes à l'oeuvre, et innover en termes de valorisation.
Pendant des millénaires, le climat de la Terre n'a varié qu'au rythme des phénomènes naturels : cycles astronomiques et solaires, éruptions volcaniques, chutes de météorites. Mais depuis deux décennies, c'est l'homme qui est probablement responsable du réchauffement climatique. Des scénarios alarmants sont envisagés pour le siècle qui veint, notamment pour la Méditerranée.<br>Comment va la Méditerranée ? Pour le savoir, Jean-Claude Romano a créé, en 1993, au sein du centre, un service d'observation du milieu marin. Objectif : suivre l'évolution à long terme du littoral pour donner des bases scientifiques aux programmes de préservation de l'environnement. Car sous l'effet des pollutions urbaines ou industrielles et du changement climatique, le littoral méditerranéen est soumis à rude épreuve.<br>Si l'on dit souvent que l'environnement n'a pas de prix, sa protection a un coût, les sommes en jeu pouvant être importantes. L'économie de l'environnement évalue la qualité et les dommages environnementaux en termes monétaires, et permet ainsi d'évaluer le bénéfice escompté, pour aujourd'hui et les générations futures, de la préservation de l'environnement.<br>En caractérisant finement les processus physicochimiques complexes qui conduisent à la formation des polluants atmosphériques, les chercheurs espèrent mettre au point des modèles prédictifs solides. Objectif : la limitation des émissions de polluants responsables des dépassements de seuils critiques, pour éviter les effets néfastes en termes de santé publique.<br>Les paysages sont ces décors qui nous entourent, plus ou moins sauvages, urbains, agricoles ou industriels, et qui influent sur la qualité de la vie. Alain Marguerit explique l'urgence de la concentration entre les différents acteurs de l'élaboration du paysage, de la confrontation de leurs idées et de leurs intérêts, et prévient du risque d'homogénéisation qui nous guette.<br>À l'origine de la vie sur Terre, l'eau est une ressource naturelle qui n'est malheureusement pas inépuisable. Il est donc important d'en gérer la consommation et la qualité. Avec Jean-Paul Ambrosi, Terres Marines fait le point sur les lois et les programmes de recherche qui visent à en assurer la meilleur gestion possible.
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