Anémomètre à main Daloz à palette
Perin ; Perin
L'anémomètre à main modèle Daloz à palette se compose d'un pendule constitué par une palette d'aluminium incurvée à sa partie inférieure. La palette tient lieu de plaque de résistance au vent et oscille dans le plan d'un secteur découpé en aluminium. Le secteur est gradué d'un côté avec des divisions indiquant la vitesse du vent en mètres/seconde, et de l'autre, en kilomètres-heure. Il est monté sur une tige qui traverse le manche de l'appareil. Cette tige est supportée en bas par un pivot, en haut par un roulement à billes. Un contre-poids en forme de disque est fixé en opposition au secteur. Le manche de l'appareil peut se démonter pour placer l'appareil dans un coffret de transport. Pour effectuer une mesure, l'appareil est élevé à bout de bras. Il s'oriente au vent comme une girouette, et le contre-poids fixé à la tige ramène le centre de gravité de l'ensemble mobile sur l'axe de la tige. Quand la palette est placée perpendiculairement à la direction du vent, celui-ci pousse la palette et l'angle d'inclinaison de la palette indique la force du vent. Il faut évidemment se placer de façon à pouvoir lire les indications du secteur gradué tout en effectuant la mesure. En 1939, l'ingénieur Papillon perfectionne le premier appareil inventé par Gustave Daloz en 1910, qui utilisait une sphère comme pendule, en remplaçant celle-ci par une plaque. L'anémomètre Daloz, d'un maniement délicat et manquant de précision (sa sensibilité décroît avec la vitesse), a été progressivement remplacé par l'anémomètre électromagnétique qui s'est généralisé dans les stations d'observation à partir de 1945.
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