Anémographe de vitesse moyenne
Perin ; Perin
L'anémographe de vitesse moyenne comprend un totalisateur et un cylindre enregistreur. Il est abrité dans un boîtier en tôle. Ce boîtier est pourvu d'un capot vitré mobile qui permet d'accéder aux différents mécanismes. L'appareil est utilisé en position verticale, accroché sur un mur. Un mouvement d'horlogerie à cliquet entraîne un cylindre enregistreur horizontal portant un diagramme quotidien gradué en noeuds (cylindre manquant sur la photo). L'anémographe est relié à un anémomètre Papillon (METEO-FRANCE.000107) qui a été modifié pour envoyer une impulsion tous les 65 tours de moulinet, ce qui correspond à 100 mètres de vent passé. L'ensemble est alimenté par six piles électriques. Chacune de ces impulsions provoque le mouvement d'une plume à encre qui se déplace sur le diagramme. La plume trace une série de traits horizontaux plus ou moins allongés selon la force du vent. Toutes les 10 minutes, un électro-aimant commandé par la rotation du cylindre déclenche un débrayage et une remise à zéro du totalisateur. Cet appareil a été mis au point en 1951 par le météorologue Robert Strutz. L'anémographe de vitesse moyenne est employé à bord des navires météorologiques France I et France II pendant les années 1960.
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