Télé-thermographe à tube de Bourdon
Perin ; Perin
Le télé-thermographe à tube de Bourdon comprend une sonde cylindrique de 20 cm3 (manquant sur cet appareil), un tube de transmission simple à enveloppe de fer (manquant sur cet appareil) contenant un fil d'invar compensateur et un tube de Bourdon manométrique qui actionne un enregistreur. Cet ensemble est rempli de mercure. Les variations du volume de mercure dans la sonde sous l'effet des variations de températures sont transmises directement au tube de Bourdon qui se déforme de façon proportionnelle. Ces déformations sont retranscrites par un bras de levier muni d'une plume sur un cylindre enregistreur mécanique qui tourne sur lui-même en une semaine. La plaque fixée sur cet appareil indique que le tube de transmission fait 20 mètres de long et que la sonde peut être placée 8 mètres plus bas que l'appareil. Celui-ci est installé dans la salle des machines d'un bateau : le capillaire et la sonde passent dans la prise d'eau placée à l'avant du bateau qui sert à aspirer l'eau de mer pour le refroidissement des moteurs. La sonde doit être placée le plus près possible de l'entrée de la prise, donc de la coque, afin que l'eau aspirée soit bien représentative du milieu extérieure. Ce type de télé-thermographe équipe les navires qui font des observations météo-océanographiques pendant les années 1960 à 1970, notamment les Navires Météorologiques Stationnaires France I et France II. Les télé-thermographes sont remplacés par des thermosondes à prise d'eau à partir de 1973.
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