Bibliothèque de Météo-France

Résumé

L'évaporomètre type O.N.M. se compose d'un tube coudé d'un centimètre de diamètre et dont les branches sont de longueurs inégales. La petite branche est ouverte et coiffée par une pastille en papier buvard de 30 millimètres de diamètre retenue par un ressort en laiton. La grande branche est fermée à son extrémité et percée sur le coté d'une ouverture dans laquelle est soudée un tube capillaire recourbé. Ce tube dont l'orifice est à la même hauteur que la pastille, plonge à l'intérieur de l'appareil, permet l'entrée de l'air dans le tube. L'appareil est installé sur une monture métallique. Pour son utilisation, l'évaporomètre est rempli d'eau. Le papier buvard s'imbibe du liquide qui s'évapore et se renouvelle constamment aux dépens de la provision d'eau contenue dans le tube. En même temps, l'air rentre par le tube capillaire et remplace l'eau disparue, ce qui fait baisser le niveau de l'eau contenue dans le tube et on peut ainsi mesurer la quantité d'eau évaporée. La hauteur d'eau évaporée est relevée deux fois par jour, le matin pour la nuit précédente et le soir pour la journée écoulée. L'évaporomètre coudé est placé dans un abri. Par comparaison à l'échelon régional, une corrélation peut être établie entre l'évaporation mesurée sous abri et l'évapotranspiration, donnée utilisée pour les besoins de l'agriculture, d'une part, et l'évaporation des grandes surfaces d'eau, pour la gestion des réserves en eau, d'autre part Ce modèle est utilisé jusqu'à la fin des années 1950.