Pluvioscope à palette
Perin ; Perin
Le pluvioscope à palette est composé d'une platine circulaire en acier supportant un mécanisme enregistreur, un compteur mécanique à quatre chiffres et une palette basculante. Cet ensemble est placé sous un cône de réception qui se termine par un entonnoir (manquant). L'entonnoir est placé de façon à ce que l'eau qui s'en écoule tombe dans le récepteur en fer blanc placé au-dessus de la palette. La sensibilité de l'appareil se règle en vissant ou dévissant le contrepoids monté sur l'axe de la palette. Celle-ci est reliée par deux biellettes d'un côté, à un compteur mécanique, de l'autre, à un stylet en laiton dont la pointe appuie sur une bande de papier carbone fixée sur le tambour d'un cylindre enregistreur. Ce cylindre, gradué en heures de 1 à 24, est placé sur un axe horizontal. Un mécanisme à ressort, qui se remonte avec une clé, est placé sur le côté et fait tourner le cylindre à vitesse constante. Le ressort se libère pour démarrer le mécanisme en dévissant la vis moletée qui retient le cylindre protecteur. L'eau de pluie recueillie dans l'entonnoir s'écoule goutte à goutte dans le récepteur puis dans la palette. Quand celle-ci est pleine, elle bascule. Ce basculement incrémente le compteur par l'intermédiaire d'une des biellettes et en même temps, grâce à l'autre, provoque un déplacement latéral du stylet qui inscrit un trait horizontal sur le papier carbone. Chaque basculement entraînant un trait et le papier défilant à vitesse constante, un épisode de précipitation se reconnaît à une suite d'aller-retours en travers du papier (il faut 10 basculements pour traverser la largeur de la bande). Plus l'épisode pluvieux est intense, plus les aller-retours sont rapprochés. Connaissant la capacité de la palette et le nombre de basculements grâce au compteur, on peut estimer la quantité d'eau qui est tombée à chaque épisode.
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