Anémo-girouette à ultrasons
Perin ; Perin
L'anémo-girouette à ultrasons se présente sous la forme d'un mat-support portant six sondes ultrasoniques et placé sur un boîtier électronique relié à une centrale d'acquisition de données CR10 (voir objet METEO-FRANCE.000026). Des ultrasons de 5 millisecondes sont échangés dans trois directions différentes grâce aux sondes qui sont alternativement émetteur ou récepteur. Chaque sonde est constituée d'un empilement de lamelles de quartz, collées entre deux disques d'acier. Ces deux disques sont reliés aux bornes d'une source de courant alternatif. Les lamelles de quartz sont alors déformées à la même fréquence que celle de la tension qui leur est appliquée. Elles produisent des vibrations mécaniques qui sont transmises au milieu dans lequel se trouve l'appareil : les ultrasons. Les sondes sont disposées sous la forme de deux anneaux superposés. Un système électronique mesure, pour chacune des trois directions, le temps que met l'impulsion ultrasonique pour aller d'une sonde émettrice à la sonde réceptrice qui lui fait face, et détermine les trois composantes vectorielles du vent (deux dans le plan horizontal et une dans le plan vertical), ce qui permet à la centrale d'acquisition de calculer la vitesse et la direction du vent. Ce capteur peut également servir à mesurer la température (la vitesse du son varie aussi selon la température : c'est la "température acoustique"). L'intérêt de ce type d'anémomètre est de ne pas avoir de pièces en mouvement (donc ne pas être sensible au givrage) et de pouvoir mesurer un vent turbulent, ce qui permet leur emploi dans des conditions extrêmes comme au Pôle Sud ou en haute montagne. Cet appareil employé au Mont Aigoual, est réformé après avoir été foudroyé en décembre 2003.
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