Bibliothèque de Météo-France

Résumé

L'anémomètre totalisateur à compteur se compose d'un axe vertical dont l'extrémité supérieure porte un moulinet formé de 4 tiges horizontales terminées chacune par une demi-sphère creuse très légère en métal . L'axe du moulinet est muni d'une vis tangente qui engrène sur un compteur à 4 roues dentées. Chaque roue dentée fait tourner une aiguille sur un cadran qui affiche le nombre de tours effectués (unités, centaines, milliers et dizaines de milliers). A chaque tour du moulinet, la roue dentée des unités tourne d'une dent, ce qui fait avancer l'aiguille d'une demi-graduation. Quand le moulinet a fait 100 tours, la roue dentée des unités fait alors avancer celle des centaines d'une dent et l'aiguille du cadran des centaines d'une graduation. Quand la roue dentée des centaines a fait 10 tours, elle fait alors avancer celle des milliers d'une dent et l'aiguille du cadran des milliers d'une graduation. Et ainsi de suite. On peut ainsi totaliser jusqu'à 100.000 tours de moulinet. Les compteurs reviennent alors à tous à zéro. L'observateur relève la position des différents compteurs à intervalles réguliers et calcule ensuite la vitesse moyenne du vent sur chaque période, chaque tour du moulinet correspondant à 5 mètres de vent passé. Exemple : si le compteur a avancé de 10.000 tours en une heure, cela signifie que le vent a parcouru sur cette période 50 kilomètres, soit une vitesse moyenne de 50 km/h. Cet appareil était placé au sommet d'une tourelle d'observation, appelé "manège pour anémomètres", construite dans le jardin du Bureau Central Météorologique, rue de l'Université à Paris, dans les années 1890.