Néphomètre à miroir sphérique
Perin ; Perin
La partie essentielle du néphomètre est un miroir sphérique convexe, dans lequel se reflète le ciel. Cette image est divisée en dix sections d'égale surface et observée à travers un oeilleton (manquant sur cet appareil) fixé au bâti du miroir. L'image de l'observateur masque partiellement les sections numérotées 8,9 et 10. Pour faire une mesure, il faut évaluer en dixièmes la fraction couverte de nuages dans chacune des sections numérotées de 1 à 7. Ensuite, il faut faire tourner l'instrument de 180° sur son axe. Dans cette nouvelle position, la nébulosité des sections 2,5 et 7 est relevée (ces sections représentent maintenant les régions du ciel correspondant aux sections 8,9 et 10 de la première position). La somme des dix nombres notés exprime la nébulosité en centièmes avec une erreur négligeable. Pour l'étude des influences locales avec un seul néphomètre, il faut comparer entre elles les nébulosités moyennes des diverses zones du ciel. L'augmentation normale de la nébulosité du zénith à l'horizon doit aussi être prise en compte. La comparaison ne doit se faire qu'entre sections appartenant à une même zone horizontale, par exemple les sections 1, 2, 3 et 10. Ce modèle est également équipé d'un rapporteur angulaire qui permet de noter la hauteur angulaire des diverses zones nuageuses. Le néphomètre, inventé en 1907 par Louis Besson, Directeur de l'observatoire de Montsouris, sert également d'étudier les influences locales (forêts, étendues d'eau, zones urbaines,...) sur les variations de nébulosité.
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