Radiosonde COPEL ET LECADET type ONM
Perin ; Perin
La radiosonde COPEL ET LECADET est une petite station météorologique qui est accrochée sous un ballon gonflé à l'hydrogène. L'ensemble est composé d'un émetteur radio (manquant sur cet appareil), d'un capteur de pression qui mesure la pression atmosphérique en se basant sur la déformation d'une capsule à soufflet Blondelle, d'un hygromètre qui mesure l'humidité avec l'allongement d'une mèche de cheveux (plus l'air est humide, plus la mèche de cheveux s'allonge) et d'un thermomètre à bilame qui se déforme selon la température. Chaque capteur transmet ses données au sol par radio l'un après l'autre, grâce à un mécanisme d'horlogerie qui se remonte avec une clé. L'émetteur radio est alimenté par des piles électrolytiques qui sont trempées dans l'eau pour les amorcer avant le lâcher de la radiosonde. Les valeurs physiques mesurées sont transformées en signaux de durées proportionnelles à ces valeurs et transmises chacune à leur tour. A chaque capteur correspond un plot de contact mobile qui pivote autour d'un axe aligné avec celui d'un doigt d'exploration. Ce dernier est entraîné par le mouvement d'horlogerie dans le sens trigonométrique au-dessus d'un plateau fixe, qui comporte trois languettes : une pour l'humidité (U), une pour la température (T) et une pour la pression (P). Ces languettes servent de contact de synchronisation pour chacune des mesures. Lorsque le doigt d'exploration passe devant la première languette fixe, il établit un contact qui actionne l'émetteur puis quand il touche le plot de mesure mobile de l'humidité, il referme le contact. Le temps séparant les deux contacts est proportionnel à l'allongement du faisceau de cheveux. C'est le même processus pour la température puis la pression. Au sol l'opérateur dispose d'une antenne, d'un récepteur et d'un enregistreur graphique qui trace sur une bande de papier les signaux reçus. Un rupteur découpe les émissions en groupe de 10 tops séparés d'un espace pour faciliter le comptage du délai correspondant à chacune des mesures. L'opérateur doit repérer les tops de synchronisation P, T ou U et compter les paquets de 10 puis les unités jusqu'au top suivant indiquant la position du plot mobile. Ensuite il traduit, pour chacun des groupes de mesures, ces nombres de tops en valeurs physiques : millibars pour la pression, les degrés centigrades pour la température et le pourcentage d'humidité relative en fonction des valeurs d'étalonnage de la radiosonde relevées avant le lancement de la radiosonde. Des instruments de calculs et des abaques sont utilisés pour faciliter le dépouillement qui commence dès les premiers mètres de bande tracés. Cette radiosonde a été utilisée à la station de Trappes.
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