Bélinographe Belin

Perin ; Perin

Le bélinographe ou phototélégraphe est composé d'un émetteur et d'un récepteur. Cet appareil est un récepteur : l'émetteur envoie une image décomposée en lignes parallèles. Chaque ligne est formée par une série de taches plus ou moins claires, selon la répartition des zones claires ou sombres de l'image. Ces variations sont transformées en signaux électriques et transmises par télégraphe ou par TSF. Ici, les signaux sont transmis par TSF et arrivent sur un récepteur spécial CGTO, puis sont transformés, par un coffret électronique, en signaux lumineux intelligibles pour le bélinographe récepteur : les variations de courant électrique sont alors transformées en lumière d'intensité variable. Dans le bélinographe, cette lumière parcourt un papier sensible, trempé dans du révélateur photographique, à la même vitesse que le faisceau émetteur. La lumière impressionne inégalement le papier selon son intensité plus ou moins forte. Le papier sensible est impressionné en lignes parallèles, correspondant à celles de l'image originale, puis il est développé, reproduisant l'image originale. Pour faciliter ces opérations, l'image à transmettre est enroulée sur un cylindre, et les lignes prennent la forme d'anneaux. Le cylindre tourne à une vitesse constante, et le faisceau se déplace lentement le long du cylindre. De même, à la réception, le papier sensible est enroulé sur un cylindre identique qui tourne à la même vitesse devant la lumière projetée. Les récepteurs étaient utilisés sur les stations d'aérodromes pour recevoir les cartes météos (nébulosité, tendance, température, pression) envoyées par le service central de prévision de Paris via l'émetteur de la Tour Eiffel à partir de 1932. C'est l'ancêtre du fac-similé.

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