Récepteur-enregistreur d'anémoscope

Perin ; Perin

Le récepteur-enregistreur d'anémoscope (ou récepteur-enregistreur de girouette électrique type Smith) est constitué d'un mécanisme électromécanique de transmission et d'un système enregistreur, abrités dans un coffret cubique en bois teinté et muni de deux portes vitrées. L'appareil est relié à une girouette électrique type Smith muni de deux roues verticales à palettes obliques. La girouette entraîne, quand elle tourne sous l'effet du vent, un frotteur métallique autour d'un cylindre en ébonite (isolant électrique) sur lequel sont disposés symétriquement trois contacts électriques : le frotteur établit successivement les contacts suivant le sens de rotation de la girouette, dans le sens des aiguilles d'une montre ou en sens inverse. Les contacts et le frotteur sont chacun le point de départ d'un fil électrique : les points d'arrivée de ces quatre fils sont visibles sur la paroi de droite du récepteur-enregistreur. Le fil qui vient du frotteur de la girouette est relié à l'un des pôles d'une pile d'alimentation électrique dont l'autre pôle est relié à la masse de l'enregistreur. Chacun des autres fils aboutit à un électro-aimant à deux bobines. Ces électro-aimants sont placés en triangle sur un bâti horizontal, avec leurs armatures mobiles rayonnant vers le centre du triangle où se trouve un axe vertical portant une roue de couronne à 4 dents de loup. Les armatures mobiles des électro-aimants appuient leurs extrémités sur la denture de cette roue de telle façon que, quand un courant active un électro-aimant, son armature mobile vient s'enfoncer dans la denture. Si elle n'est pas exactement dans l'échancrure de la denture, l'armature appuie sur le bord de la dent et fait tourner la roue de l'axe. Comme il y a quatre dents et trois électro-aimants, si chacun d'entre eux est activé successivement dans un sens, l'axe central tourne dans le même sens. L'axe est muni d'un pignon qui commande une grande roue montée sur l'axe d'un cylindre porte-diagramme. L'inscription se fait sur le cylindre par le moyen d'un mouvement d'horlogerie qui descend par son propre poids le long d'une crémaillère placée parallèlement au cylindre et qui est muni d'une plume à encre (toute cette partie manque sur cet exemplaire). La girouette et le cylindre sont ainsi synchrones : quand la girouette passe du nord à l'ouest sous l'effet du vent, elle fait tourner le frotteur sur les contacts dans le sens horaire, les électro-aimants du récepteur sont activés dans un sens et le cylindre enregistreur tourne comme la girouette, du nord vers l'ouest. Quand la girouette change de sens, les électro-aimants sont activés dans le sens inverse et font tourner le cylindre enregistreur dans l'autre sens. Les électro-aimants sont munis d'un système de coupe-circuit. Le récepteur comprend un quatrième électro-aimant relié à la masse du récepteur et qui immobilise le cylindre enregistreur, quand il n'y a pas de courant venant de la girouette, pour éviter des fausses indications lors de manipulations sur l'appareil.

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