Baromètre à mercure Fortin et Hermann
Perin ; Perin
Le baromètre Fortin et Hermann est composé d'un tube de verre qui plonge dans une cuvette cylindrique en verre qui contenait à l'origine du mercure. Il fonctionne suivant le principe selon lequel les forces exercées par la colonne d'air atmosphérique sur la surface libre du mercure contenu dans la cuvette, s'équilibrent avec celles exercées par la colonne de mercure contenue dans le tube barométrique. Ce tube est un tube de verre, protégé par un étui de laiton poli, portant une graduation allant de 635 à 820 mm, divisée en demi-millimètre et destinée à évaluer la hauteur de mercure dans le tube. La cuvette en verre est fermée, en haut, par un couvercle de laiton raccordé à l'étui de protection du tube, et en bas, par un fond en laiton, muni d'un capot et d'une vis de pistonnage. Cette vis fait monter et descendre une peau souple de chamois qui assure l'étanchéité du fond de la cuvette. Cela permet de faire monter le niveau de mercure d'une même hauteur dans la cuve et dans le tube. Il est ainsi possible, pour le transport, de remplir complètement le tube. Au niveau où le tube pénètre dans la cuve, un joint en peau de chamois laisse passer l'air atmosphérique mais empêche le mercure de sortir, même si le baromètre est en position horizontale. La vis de pistonnage a également pour but de régler la hauteur du niveau de mercure avant de faire une mesure : sur le dessous du couvercle, une pointe en ivoire matérialise le zéro de l'échelle de mesure du mercure, le niveau de mercure doit être ajusté à ce repère en faisant affleurer la surface du mercure à la pointe en ivoire grâce à la vis de pistonnage, qui fait descendre ou monter la peau de chamois. Une coulisse cylindrique d'axe parallèle à celui de l'étui du tube, portant un oeilleton (dont il manque l'optique) permet de lire un vernier gradué au 1/20e. Ce vernier mobile est solidaire d'une crémaillère dont la roue dentée d'entrainement est commandée par un bouton moleté. Un grand thermomètre à mercure, gradué entre -3°C et +42°C permet d'avoir la mesure de température nécessaire aux corrections. L'ensemble est fixé sur une planchette en bois teinté et verni. L'appareil était utilisé en position verticale et accroché sur un mur. La verticalité de la colonne était vérifiée par un fil à plomb (disparu aujourd'hui) suspendu sur le coté de l'étui du tube de verre. Ce baromètre serait une réplique datée de 1849 du baromètre de Jean Nicolas Fortin (1750-1831). Il porte la mention « Fortin et Hermann N°2 ».
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