Radiosonde thermométrique à fil vibrant
Perin ; Perin
La radiosonde thermométrique est composée d'un capteur thermométrique, d'un amplificateur et d'un émetteur. Ces trois éléments sont contenus dans un cube ajouré en polystyrène, protégé par un boitier démontable, également en polystyrène et muni d'une cheminée de ventilation. Le capteur thermométrique est un thermomètre à fil vibrant. C'est une corde d'acier de 0.1 millimètre de diamètre fixée à ses extrémités sur 2 plots en alliage spécial au Nickel et montée sur un cadre en acier indéformable. Deux bobines magnétiques en fer doux sont montées de part et d'autre de la corde. La première bobine recueille le courant induit produit par le déplacement de la corde devant son noyau magnétique. La deuxième bobine reçoit le courant amplifié de la première bobine et entretient les oscillations du fil. Les bobines sont reliées à un amplificateur à transistors, alimenté par une pile de 4.5 volts. Quand le courant passe dans les bobines, la corde d'acier se met à osciller sous l'effet du champ magnétique créé. Le fil vibre selon une fréquence qui dépend de la température. Le signal radio envoyé par l'émetteur de la radiosonde est modulé par la fréquence de vibration du fil. La mesure de la valeur de la température est donnée au sol par un fréquencemètre. Ces radiosondes thermométriques sont utilisées à Trappes, en 1966 et 1967, par l'Etablissement d'Etudes et de Recherches Météorologiques (EERM), alors installé à proximité, à Magny-les-Hameaux, pour mesurer avec précision la température dans la stratosphère, les bilames des radiosondes classiques de l'époque perdant de la précision à très haute altitude. Le capteur thermométrique est fabriqué en interne par l'atelier de Mécanique de l'EERM puis incorporé à la radiosonde.
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