Théodolite de sondage pilot type ancien modèle SIOP

Perin ; Perin

Résumé
Le théodolite de sondage pilot ancien modèle SIOP se compose d'une lunette coudée, d'un cercle vertical gradué en grades et d'un cercle horizontal gradué de 0 à 400 grades. Les 2 cercles, appelés limbes, sont en laiton. Un second cercle vertical, dont le bord extérieur est dentelé, est placé de l'autre coté de la lunette pour équilibrer l'appareil et commander la rotation de la lunette grâce à une vis tangente, actionnée par un bouton moleté, qui engrène sur les dents de la roue. L'appareil est utilisé monté sur un support mobile, en bois, à trois pieds dont on peut régler la hauteur, ou sur un support fixe. Un niveau à bulle, fixé sur le carter du limbe horizontal, sert à vérifier l'horizontalité de l'appareil que l'on peut régler à l'aide des trois vis supports. Un déclinatoire, une petite lunette de visée horizontale munie d'une aiguille aimantée, est fixé sous le limbe horizontal et sert à orienter géographiquement l'appareil. Le limbe horizontal est protégé par un carter. Ce carter est muni d'une fenêtre permettant de lire les graduations du cercle horizontal qui indique l'azimut. Le cercle vertical est muni d'un vernier et d'une alidade pour lire la hauteur angulaire, ou inclinaison, de l'objet visé par la lunette. Les deux limbes sont actionnés chacun à l'aide de vis tangentes. L'utilisation de ce théodolite nécessite au moins deux observateurs : un pointeur et un lecteur. Une fois l'appareil orienté par rapport au Nord géographique et bien horizontal, le lecteur lâche un petit ballon gonflé à l'hydrogène et enclenche un chronomètre. Le pointeur suit l'ascension du ballon à l'aide de la lunette. Il fait tourner les deux limbes en actionnant les deux vis tangentes. Le ballon est gonflé de manière à monter à une vitesse constante de 200 mètres par minute. Toutes les 30 secondes, le lecteur relève l'inclinaison et l'azimut du ballon, indiqués par le pointeur, sur un carnet spécial appelé carnet de sondage. Le sondage se termine quand le ballon est perdu de vue, soit qu'il soit masqué par des nuages, soit qu'il ne soit plus visible à cause de la distance. Les relevés sont retranscrits sur un diagramme pour tracer la trajectoire horizontale du ballon. La trajectoire réelle du ballon est calculée à l'aide de ce diagramme et d'abaques et permet de connaître la vitesse et la direction du vent au cours de l'ascension du ballon. Le théodolite permet de suivre la montée d'un ballon jusqu'à plus de 4.000 mètres d'altitude et de mesurer de façon précise la hauteur de la base des nuages.

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