Girouette Papillon sans frottement modèle ONM

Perin ; Perin

La girouette Papillon sans frottements modèle ONM est une girouette électrique alimentée par une série de piles. Elle est constituée d'une partie mobile et d'une partie fixe. La partie mobile comprend la queue d'orientation (manquante ici), un dispositif magnétique et un axe qui supporte l'ensemble de la partie mobile. Le dispositif magnétique comporte un aimant au cobalt qui est fixé sur l'axe de la queue d'orientation dont il suit tous les mouvements sous l'effet du vent, même en cas de vent très faible. L'axe est guidé par deux roulements à billes qui suppriment tous les frottements. La partie fixe de la girouette comprend un bâti, un tambour de résistances, un contacteur magnétique et une plaquette à bornes. Le bâti est fait de deux platines circulaires en laiton, entretoisées de 4 colonnes. La platine supérieure porte les deux roulements à billes. Au centre de la platine inférieure est fixée une colonne en laiton sur laquelle se trouve un tambour de 15 bobines de résistances, étalonnées et reliées les unes aux autres en série, et un contacteur magnétique. Seize bornes isolées sont disposées selon une direction du vent autour du tambour et chaque bobine de résistance est reliée à une borne particulière selon une valeur croissante. La seizième borne n'est pas reliée à une bobine mais seulement au fil de départ du circuit. Le contacteur magnétique est un support en étoile à 16 branches, placé en collerette autour de l'axe de la girouette. Chaque branche porte un interrupteur à mercure, fixé sur un support en fer doux qui peut basculer autour d'un petit axe horizontal. L'interrupteur à mercure est un petit tube en verre qui contient un peu de mercure et qui comprend, à l'extrémité placée vers l'axe de la girouette, deux électrodes, placées l'une au-dessus de l'autre. L'électrode inférieure est reliée à la borne du tambour de résistances placée immédiatement au-dessous, et l'électrode supérieure est reliée à la colonne centrale en laiton, qui fait office de masse électrique. En position de repos, les interrupteurs sont légèrement inclinés et le mercure ne touche pas les électrodes. Quand le vent tourne, l'aimant tourne et en passant au-dessus des supports en fer doux, les attire et les fait basculer successivement. Quand le support bascule, le mercure du tube relie électriquement les deux électrodes de l'interrupteur. Selon la rotation de la girouette, l'aimant introduit ou retire du circuit une ou plusieurs bobines de résistances, modifiant ainsi l'intensité du courant qui parcourt le circuit selon la position de la girouette. Ces variations du courant sont transmises à l'enregistreur de girouette type E (voir objet METEO-FRANCE.000180) qui est un galvanomètre gradué selon les directions du vent. Ce prototype de girouette électrique a été mis au point en 1932 par l'ingénieur Papillon. Il a été utilisé avec la girouette creuse (voir objet METEO-FRANCE.000175) en 1933 puis avec une queue de girouette spécifique.

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