Statoscope enregistreur
Perin ; Perin ; Richard
Le statoscope enregistre la différence de pression entre l'atmosphère ambiante et l'air enfermé dans un réservoir interne au début de l'expérience. Il se compose d'une série de capsules barométriques très sensibles enfermées à l'intérieur d'un réservoir fermé par un robinet, entouré de matière isolante et contenu dans le socle en bois de l'appareil. Les capsules communiquent librement entre elles et avec l'atmosphère extérieure. Un robinet, placé à droite de l'appareil, permet d'isoler le réservoir et de transformer ainsi l'appareil en baromètre différentiel à air, dans lequel une variation de pression, correspondant à une variation d'altitude d'un mètre, est représentée par un déplacement vertical de la plume de deux millimètres sur le diagramme enregistreur. Le cylindre enregistreur est muni d'un système d'horlogerie qui le fait tourner sur lui-même en 52 minutes. Pour faire une mesure, le robinet est ouvert de façon à ce que le réservoir se remplisse d'air à une pression ambiante. Puis le cylindre enregistreur est mis en route et le robinet du réservoir est refermé. Le cylindre enregistre l'évolution de la différence entre la pression à l'intérieur du réservoir et la pression ambiante, qui varie et qui fait se déformer les capsules barométriques (elles se dilatent ou s'écrasent selon que la pression diminue ou augmente). Ce statoscope est installé jusqu'en 1945 dans la salle des instruments de l'Office National de la Météorologie, situé au 196 rue de l'université à Paris.
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