Girouette à impédance
Perin ; Perin
La girouette à impédance est composée d'une queue de girouette en duralumin, montée sur un axe mobile, et d'un système électromagnétique relié à un galvanomètre enregistreur. Le système électromagnétique est constitué d'une bobine selfique branchée sur le secteur, placée entre deux cames magnétiques ajourées et fixées sur l'axe de la girouette. Un dispositif mécanique à ressorts, appelé "déviateur", complète l'ensemble, protégé par un carter cylindrique en métal. Les deux cames sont profilées en spirales et ajourées d'une découpe en forme de demi-cercle sur un secteur de 45° de leur surface. Ces profils complexes permettent l'enregistrement linéaire de la direction du vent. Quand le vent change de direction, la queue d'orientation de la girouette entraîne dans sa rotation les deux cames qui sont superposées, l'une au-dessus et l'autre au-dessous, de la bobine sans la toucher. Au cours de leur rotation, les deux cames recouvrent plus ou moins et sans y toucher, la bobine, faisant ainsi varier son impédance selon la position de la girouette, ce qui fait varier l'intensité du courant du circuit suivant la direction du vent. Celle-ci se lit sur un galvanomètre à cadran (voir objet METEO-FRANCE.000119), gradué directement en directions de vent. La forme des deux cames entraîne que leur action est nulle quand elles sont dans la position qui correspond à la direction Sud-Est et est maximale quand elles sont dans la position qui correspond à la direction Est. Pour corriger l'effet d'angle mort autour de la direction Est-Sud-Est, le système à ressort du "déviateur" fait passer la girouette passe rapidement de l'Est au Sud-Est et réciproquement, en fonction de la composante dominante du vent Est ou Sud, sans jamais l'arrêter sur cette direction. Quand le vent souffle de la direction Est-Sud-Est, l'enregistrement fait apparaître une série égale de points sur chacune des directions Est et Sud-Est, placées aux extrémités du diagramme. Cet appareil, inventé par l'ingénieur météorologiste Papillon et fabriqué en 1937, était employé au Mont-Valérien pour étudier la turbulence du vent.
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