Pluvio-transmetteur à augets de la station automatique 1952

Perin ; Perin

Le pluvio-transmetteur de la station automatique de 1952 a été fabriqué à partir d'un enregistreur de pluviomètre à augets basculeurs duquel on a retiré le système enregistreur, pour les remplacer par un collecteur vertical. L'appareil est relié à la station automatique qui recueille et transmet les données. Toutes les trois heures, aux heures synoptiques, une horloge électrique met en route la station. Celle-ci contient un système de télécommande comprenant deux jeux de cames qui ont pour rôle de gérer les opérations successives effectuées pendant une émission. L'un des jeux envoie le courant à l'émetteur au moment opportun, remet à zéro un certain nombre d'instruments météorologiques et assure l'arrêt de l'ensemble à la fin de l'émission. Un autre jeu de cames, dites de manipulation, découpe le signal radio de l'émetteur en signaux morses, fonction des valeurs indiquées par les instruments. Le pluvio-transmetteur est placé sous une bague de réception fixée sur un carter cylindrique en tôle. L'eau recueillie fait basculer un auget quand il contient 20 grammes d'eau, ce qui correspond à une hauteur de pluie de 0,1 mm recueillie. Chaque basculement fait avancer d'une dent une roue à rochets. Cette roue porte sur son axe un style qui se déplace devant un collecteur, formé de plusieurs petites plaques, en métal conducteur. Quand la station automatique se met en route pour l'acquisition des données, elle envoie un courant électrique qui commande un palpeur. Celui-ci applique le style sur le collecteur. Chaque plaque du collecteur est relié au relais de l'émetteur radiotélégraphique, à travers le circuit des cames de manipulation. Quand le courant passe, il provoque l'envoi d'un signal en Morse par l'émetteur radio. Pour le pluviomètre, ce signal est déterminé par la position du style, qui dépend du nombre de basculements. Après chaque émission, le pluvio-transmetteur est remis à zéro. La station automatique de 1952 est testée plusieurs mois à Trappes, puis installée en juillet 1952 à Laghouat en Algérie. Elle est autonome et alimentée en courant électrique par une série de batteries électriques. Elle commence à émettre en août 1952 et fonctionne jusqu'en 1955. Ses émissions sont reçues à Alger et à Oran.

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