Bibliothèque de Météo-France

Résumé

Le milliampèremètre à aiguille est un galvanomètre à cadre mobile qui utilise l'effet magnétique du courant : le cadre, une bobine rectangulaire montée sur pivot et munie d'un noyau de fer doux, est placé dans l'entrefer d'un aimant. Une aiguille est fixée au cadre. En l'absence de courant, des ressorts spiraux maintiennent le cadre dans une position telle que l'aiguille indique zéro. Lorsqu'un courant traverse le cadre, un couple magnétique entraîne la rotation de l'ensemble. Les ressorts spiraux s'opposent à cette rotation et le cadre atteint une position d'équilibre après avoir tourné d'un angle proportionnel à l'intensité du courant qui l'a traversé. L'ampèremètre est un galvanomètre monté avec des résistances additionnelles branchées en dérivation, les shunts. Cet appareil est multi-calibre : on change de calibre en déplaçant une fiche. Le calibre est la plus forte intensité que peut mesurer l'ampèremètre : ici, quand l'aiguille est en bout de course. Chaque calibre du milliampèremètre correspond à un shunt différent : plus le calibre est grand, plus la résistance du shunt est faible, pour dériver une plus grande partie du courant. L'aiguille se déplace devant une graduation commune à plusieurs calibres. L'indication lue ne représente qu'un nombre de divisions. Sur cet appareil, le cadran est gradué de 0 à 10. Il faut déduire l'intensité à partir de ce nombre en tenant compte de la valeur du calibre. Cet appareil ne mesure que du courant continu. Il est utilisé pour l'étalonnage des instruments de mesure de rayonnement à l'observatoire de Trappes dans les années 1960.