Pyromètre de rayonnement

Perin ; Perin

Résumé
Le pyromètre de rayonnement se compose d'un tube en laiton et d'un capteur. Il est utilisé installé sur une monture (manquante) qui permet l'orientation verticalement et horizontalement du tube vers le soleil. Le tube est en tôle de laiton, fixé par trois vis sur un disque métallique plat, peint en noir, dont il est isolé par un disque de 5 millimètres d'épaisseur en bois. L'intérieur du tube est peint en noir et est séparé en deux parties par un disque soudé au milieu du tube, et percé en son centre par un trou circulaire d'un centimètre de diamètre. Le tube porte à l'extrémité supérieure un double écran mobile. A l'intérieur du tube est insérée, dans la partie supérieure, une chambre amovible cylindrique dont la paroi interne est noircie au noir de fumée. L'extrémité de la chambre, qui est orientée vers l'extérieur du tube, est fermée et percée d'un trou circulaire. L'autre extrémité qui est insérée dans le tube n'est pas fermée. Cette chambre contient une thermopile (manquante), formée d'un assemblage de 18 fines bandes de constantan et de manganine, placé immédiatement derrière l'ouverture circulaire, et qui produit un courant électrique en fonction du rayonnement calorifique reçu. Le grand disque métallique extérieur sert à évacuer la chaleur parasite grâce à un système de refroidissement à eau (qui a été enlevé sur cet exemplaire). Les diaphragmes amovibles servent à masquer l'élément sensible avant l'observation : ils sont déplacés sur le coté au moment de la mesure. Le pyromètre est relié en sortie à un millivolt-graphe (voir objet METEO-FRANCE.000456). A l'origine, cet instrument est un appareil de laboratoire utilisé pour mesurer à distance la température d'un corps, en mesurant son rayonnement calorifique.

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