Galvanomètre à miroir type Zernike
Perin ; Perin
Le galvanomètre à miroir type Zernike est composée d'une platine, reposant sur trois vis moletées, d'un coffret en laiton peint en noir, contenant un aimant horizontal, et d'une colonne, percée d'un hublot vitré, contenant un dispositif mobile à miroir. La colonne passe dans l'entrefer de l'aimant et contient l'équipage mobile dont le miroir circulaire est visible par le hublot. Ce miroir est situé au-dessus d'un cadre mobile en fil de cuivre qui tourne autour d'un cylindre en fer doux. Le cadre est suspendu par des fils de torsion qui acheminent également le courant à mesurer. La colonne porte au sommet une vis de blocage de l'équipage. Derrière la colonne, un niveau à bulle circulaire est fixé sur la platine. Pour faire une mesure, la bobine est branchée en série dans le circuit où circule le courant à mesurer. Le courant, en traversant la bobine, induit dans celle-ci un champ électromagnétique qui fait pivoter le miroir. Ce pivotement est fonction de l'intensité du courant. Le miroir est éclairé par une source lumineuse extérieure et projette un point lumineux sur une graduation, située à distance, appelée "règle à spot" (voir objet METEO-FRANCE.001718) et placée à un mètre de distance. Les 4 bornes électriques à écrou en bakélite de la platine permettent de brancher l'appareil à étudier, ici un solarimètre ou un pyranomètre, soit à droite, sur un shunt de 300 ohms, soit à gauche, sur un shunt de 50 ohms. Ce système de mesure est très précis. Par exemple, si le capteur à tester est branché sur les plots "50 ohms", un courant de 0,4 millivolt délivré par le capteur suffit pour provoquer un déplacement de 10 centimètres du point lumineux sur l'échelle graduée.
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