Ballon sonde Para-Kay
Perin ; Perin
Le ballon Para-Kay est un ballon en néoprène qui pèse en moyenne 2 kg. Il est stocké plié dans une boîte en carton, après que chaque ballon ait été daté avec un tampon encreur à sa sortie d'usine au niveau de la manche de gonflement. L'intérieur du ballon est enduit de poudre de talc pour éviter l'adhérence de la paroi du ballon quand il reste dégonflé. Le ballon doit être stocké dans son emballage avant son utilisation à l'abri de la lumière, du froid et de l'humidité. En cas de période froide, le ballon au néoprène doit être réchauffé à l'aide d'un dispositif appelé « bouilloire à ballons » avant de pouvoir le gonfler. Le ballon est gonflé avec de l'hydrogène, gaz inflammable et explosif. Pour gonfler le ballon sans incident (explosion ou éclatement), celui-ci doit être relié à la terre pour évacuer l'électricité statique et éviter une décharge qui ferait exploser le ballon, et un dispositif de protection anti-éclatement est utilisé : celui-ci comprend une toile plastifiée tendue sur un support, sur laquelle le ballon repose jusqu'à ce qu'il soit assez gonflé pour tenir en l'air, et une grande coiffe en coton qui enveloppe le ballon et le retient pendant l'opération, pour éviter qu'il ne s'envole ou se perce contre une paroi de l'abri de gonflement. Le ballon est gonflé à l'aide d'un manchon de gonflement raccordé à une bouteille d'hydrogène. Le tarage du ballon se fait selon la charge que le ballon doit emporter, de façon à lui assurer une vitesse ascensionnelle constante d'environ 300 mètres par minute, soit 5 m/s, grâce à un jeu de poids de tarages. Une fois le ballon correctement gonflé, la coiffe est ôtée, et le ballon et son équipage (c'est-à-dire ce qu'il emporte : un parachute, la radiosonde et un réflecteur) sont sortis de l'abri, et lâchés, une fois éloignés de celui-ci. Au fur et à mesure de sa montée, le volume du ballon augmente petit à petit sous l'effet de la différence entre la pression de l'hydrogène à intérieur du ballon, qui reste constante, et la pression de l'air autour du ballon, qui diminue. Arrivé à 30 kilomètres d'altitude, cette différence est trop forte et le ballon éclate : juste avant d'éclater, il fait 11 mètres de diamètre pour un diamètre de deux mètres au moment de son décollage. L'enveloppe du ballon et son équipage retombent accroché au parachute qui limite la vitesse de chute à 8 m/s.
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