Barocontacteur FBW 1203
Perin ; Perin
Le barocontacteur FBW 1203 est un petit appareil muni d'un émetteur (manquant) et accroché sous un ballon sonde (voir objet METEO-FRANCE.001626). Il est composé d'une partie purement mécanique et d'un circuit électronique. Un commutateur plat qui porte deux circuits à positions multiples, imbriqués l'un dans l'autre, fait l'interface entre les deux. L'ensemble est assemblé dans une carcasse rigide en alliage d'aluminium. Un capteur de pression constitue la partie mécanique : une capsule de Vidie se dilate quand la pression diminue avec l'altitude et agit sur un levier dont la pointe frotte sur la piste du commutateur. Le signal de modulation, produit par le circuit électronique et envoyé sur l'émetteur, dépend de la position de cette pointe. La plage de mesures du barocontacteur a été découpée en 26 tranches de hauteur et de pression inégales, soit 26 contacts correspondant à 26 paliers. Le point le plus à droite correspond au niveau de la mer, le point le plus à gauche à l'altitude maximale de 26 kilomètres. Lors de la phase de montée, le curseur se déplace régulièrement d'une extrémité du commutateur à l'autre de la droite vers la gauche. Au départ du ballon sonde, le curseur est sur le contact du premier circuit qui correspond au niveau de la station de lâcher : le modulateur génère une tonalité de 450 Hz. Dès que la pression diminue parce que le ballon monte, le curseur quitte le contact et passe sur la partie isolante entre ce contact et le suivant vers la gauche : La porteuse de l'émetteur n'est plus modulée. Une minute plus tard, c'est-à-dire environ 400 mètres plus haut, le curseur touche le contact suivant qui appartient au deuxième circuit et l'émetteur est alors modulé à 900Hz. Et ainsi de suite. Le barocontacteur est placé dans un boîtier en matière plastique (manquant) qui contient l'émetteur 403 MHz (une carte imprimée avec un oscillateur à transistor et dont la fréquence est ajustable à l'aide d'un petit condensateur) et une pile amorçable 6 volts (manquante). La vitesse du vent dépend de la projection horizontale de la trajectoire du ballon, obtenue par une formule trigonométrique en fonction de la hauteur du ballon déterminée par les mesures du barocontacteur et de l'angle d'inclinaison fourni par le radio-théodolite.
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