Parasonde IAGO - Pyrradiomètre différentiel
Perin ; Perin
Le pyrradiomètre différentiel comporte deux faces opposées : une dirigée vers le haut pour recevoir le rayonnement total descendant, et l'autre vers le bas, pour mesurer le rayonnement total ascendant.
Chaque face réceptrice comporte une thermopile, faite d'une série de micro-éléments soudés entre eux et peints en noir, placée au centre d'un disque métallique peint en blanc. La thermopile produit un courant électrique proportionnel à l'élévation de température due au rayonnement qu'elle reçoit. <br>Les faces sont protégées par des coupelles hémisphériques de polyéthylène maintenues en forme par une légère surpression d'air sec, envoyé par une pompe à air. <br>Les faces réceptrices sont séparées l'une de l'autre par une couche d'air. Elles sont montées électriquement de sorte que la différence de température entre les deux faces engendre une force électromotrice proportionnelle à la différence d'éclairement énergétique reçue par les deux faces. <br>L'électronique de mesure et de codage des signaux pour la transmission radio est contenu dans un cylindre en plastique, terminé à une extrémité par une base de fixation en duralumin. <br>Il est fixé sur la nacelle de la parasonde, une radiosonde géante accrochée à un cerf-volant parachute de grande taille, retenu par un câble, pour réaliser des sondages de mesures PTU Vent et flux radiatif, entre la surface et 1250 m d'altitude. <br>Ce système, mis en place lors des épisodes de vents catabatiques, vents extrêmes qui se créent en Antarctique, dans certaines conditions particulières, est utilisé par les équipes de l'EERM de Magny-les-Hameaux pendant la campagne de mesures "IAGO-Catabatique" de 1985-1986.<br>La pompe à air est placée dans la nacelle de la radiosonde avec l'alimentation électrique du système.
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