Roséographe électrique

Perin ; Perin

Seul l'enregistreur du roséographe électrique est conservé. Il s'agit d'une version modifiée en 1936 du roséographe du Général Delcambre (voir objet METEO-FRANCE.000227). Le capteur du roséographe ou roséoscope enregistreur électrique est un entonnoir métallique dont l'ouverture est orientée vers le ciel et la partie inférieure est munie d'un petit ajutage conique. La rosée se condense sur les parois intérieures de l'entonnoir et s'écoule goutte à goutte. Les gouttes en tombant frappent une petite palette. Cette palette est supportée par une lame-ressort, munie d'une tige en fer qui plonge dans un godet rempli de mercure. Chaque chute de goutte provoque un fléchissement de la lame-ressort et une plongée de la tige de fer dans le mercure, ce qui ferme un circuit électrique actionnant une plume à réservoir et provoque une inscription sur la bande de papier, graduée en heures, accrochée au cylindre enregistreur. Ce cylindre est actionné par un mouvement d'horlogerie à clé et tourne sur lui-même en vingt-quatre heures. Plus les points sur la bande de papier sont rapprochés, plus la rosée est abondante. L'enregistrement permet aussi de connaître les heures de début et de fin du phénomène. Cet enregistreur n'est pas placé dans le boîtier du capteur mais à l'abri dans la station météo, ce qui permet d'éviter les problèmes liés à l'humidité.

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