Roséographe (prototype)

Perin ; Perin

Le roséographe ou roséoscope enregistreur est constitué par un entonnoir métallique (manquant sur cet exemplaire) recouvert d'une peinture cellulosique pour faciliter le ruissellement de l'eau. L'ouverture de l'entonnoir est orientée vers le ciel et sa partie inférieure est munie d'un petit ajutage conique. La rosée se condense sur les parois intérieures de l'entonnoir et s'écoule goutte à goutte. Les gouttes en tombant frappent une petite palette reliée par un levier très sensible à une plume à réservoir. A chaque goutte qui tombe, la plume inscrit un point sur le diagramme (une bande de papier graduée en heures) accroché au cylindre enregistreur. Le système est muni d'une gouttière d'évacuation qui permet de capter par capillarité la goutte tombée sur la palette afin de ne pas déséquilibrer le levier et de permettre à la palette de reprendre sa position de repos avant la chute de la goutte suivante. Le cylindre enregistreur est actionné par un mouvement d'horlogerie à clé et tourne sur lui-même en vingt-quatre heures. Les points inscrits sur la bande de papier sont d'autant rapprochés que la rosée est plus abondante. A l'exception de l'entonnoir, le dispositif est entièrement enfermé dans une boîte en bois qui met les organes sensibles à l'abri du vent et des intempéries. Cet exemplaire est un prototype construit au laboratoire du Mont Valérien en 1932. Les premiers exemplaires fabriqués par JULES RICHARD seront produits en 1936.

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