Bibliothèque de Météo-France

Résumé

L'anémographe électromagnétique est un galvanomètre enregistreur, à cadre mobile et à aimant fixe, que l'on a modifié et fixé sur un support aluminium. Le cadre mobile porte une plume à roulette (roulette manquante) dont la tranche est en buvard imbibé d'encre et qui se déplace sur un diagramme placé sur un cylindre enregistreur horizontal. Celui-ci tourne à une vitesse de 12 mm/h, grâce à un mouvement d'horlogerie à cliquet. L'appareil est en position verticale, accroché sur un mur, et est abrité dans un boîtier en tôle, pourvu d'un capot vitré mobile qui permet d'accéder aux différents mécanismes. Quatre bornes électriques sont placées sous l'appareil. Les deux bornes de gauche servent à brancher un indicateur de vitesse du vent. Les deux bornes de droite sont reliées à un anémomètre électromagnétique, construit de façon à produire un courant dont l'intensité est proportionnelle à la vitesse du vent. Chaque variation de l'intensité du courant, reçu par l'enregistreur, modifie le champ électromagnétique de l'aimant du galvanomètre, ce qui provoque le déplacement de la plume sur le diagramme et dessine la courbe des variations de la force du vent. En haut de la platine se trouve un redresseur sec, protégé par un cylindre en bakélite, qui transforme le courant de l'anémomètre en courant redressé et ondulé. Dans le cylindre de bakélite, placé à droite, se trouve une résistance fixe, qui sert à étalonner les indications de l'enregistreur lors de la construction de l'appareil. Le cylindre enregistreur est surmonté d'un cadran trapézoïdal en matière plastique, qui porte l'indication de la vitesse du vent en mètres par seconde.