Radiosonde finlandaise RS 92-SGPD pour système GPS
Perin ; Perin
La radiosonde numérique RS 92-SGPD est équipée d'un microprocesseur permettant de calculer directement tous les paramètres mesurés (température, pression, humidité) et d'un récepteur GPS complet qui détermine son positionnement et permet la mesure indirecte de la vitesse et de la direction du vent en altitude. La sonde est accrochée sous un ballon, gonflé à l'hélium, par un fil de nylon de 20 mètres de long, enroulé sur un dérouleur en plastique. Un capteur capacitif au silicium, à diaphragme déformant, mesure la pression. La capacité est mesurée entre deux électrodes, dont la distance dépend de la pression ambiante. Le capteur de température est constitué de 2 fils de platine séparés par un diélectrique à verre-céramique, encapsulé dans du verre recouvert d'une couche isolante résistante à l'eau. L'ensemble forme un fil, de 100 microns de diamètre, dont la capacité électrique varie avec la température. Deux capteurs capacitifs qui sont alternativement chauffés mesurent l'humidité. Pendant qu'un capteur effectue des mesures, l'autre est chauffé. Avant que le capteur chauffé soit utilisé pour la mesure, le chauffage est stoppé et la température du capteur revient à la température ambiante. La sonde est également utilisée pour les mesures d'ozone dans l'atmosphère : la RS 92-SGPD est simplement scotchée sur le boîtier en polystyrène expansé qui contient le dispositif de mesure d'ozone relié à la radiosonde, qui transmet les données d'ozone en même temps que les autres mesures. Le capteur d'ozone est une pompe à piston, alimentée en permanence par une "pile à eau", qui fait circuler l'air extérieur dans une solution d'iodure de potassium. La réaction chimique qui s'opère provoque la formation d'un courant électrique dont la valeur est retransmise par la sonde. La lettre « D » de « SGPD » indique que la radiosonde fonctionne avec des piles sèches, sinon des piles à eau sont utilisées (le D est alors remplacé par un W).
Accès à la notice sur le site du portail documentaire de Météo-France