Capteur de pression CAP 130
Perin ; Perin
Le capteur de pression CAP130 est composé d'une capsule de Vidie, d'un correcteur thermique et d'un oscillateur RC. Cet ensemble est monté dans un boitier cylindrique métallique étanche, à l'exception d'une prise d'air qui permet la prise de la pression atmosphérique à travers une enceinte, contenant un produit desséchant, et qui fait office de filtre entre l'intérieur et l'extérieur de l'appareil. L'appareil est installé sur une bouée dérivante MARISONDE B type PEMG. Cette bouée comprend, en plus du capteur de pression, un capteur de température de l'eau de mer, une interface capteurs/émetteur (CADOM), une batterie d'alimentation et un émetteur de liaison satellitaire ARGOS avec son antenne. La capsule de Vidie se déforme selon les variations de la pression atmosphérique. A l'intérieur de la capsule est installé un plateau circulaire, qui fait office d'armature fixe d'un condensateur, l'armature mobile de celui-ci étant constituée par un second plateau solidaire de la membrane flexible de la capsule de Vidie. Ce condensateur est relié à l'oscillateur RC qui fait fonction de convertisseur capacité/fréquence. Ainsi, les déformations de la membrane sont traduites en variations de capacité qui font varier la fréquence de l'oscillateur RC. Cette fréquence agit sur l'interface CADOM pour produire les signaux à transmettre. Une cellule RT est ajoutée à la résistance du circuit de l'oscillateur pour compenser la sensibilité en température du circuit. L'interface CADOM produit une série de signaux codés binaires qui permettent d'identifier la bouée émettrice, les valeurs de pression et de température et deux valeurs de contrôle. Pour économiser la batterie d'alimentation, une horloge à quartz allume toutes les quinze minutes, pendant quelques secondes seulement, le circuit de prises de mesure et d'émission (la durée de l'émission ne dure quelques dixièmes de secondes). Les satellites ARGOS (satellite TIROS N et NOAA6) sont des satellites défilants, c'est-à-dire qu'ils ne passent au dessus du même endroit (et donc de la même bouée) que 4 ou 5 fois par jour, et c'est seulement à ces moments que les données sont recueillies. Le capteur est placé au fond de la bouée (dans la partie qui est sous-marine) afin de limiter les oscillations, dues aux vagues, qui perturberaient la mesure, et la prise d'air se fait par un tuyau qui remonte jusqu'à la partie supérieure de la bouée, à 70 centimètres au-dessus de l'eau.
Accès à la notice sur le site du portail documentaire de Météo-France