Baromètre anéroïde à contacts électriques 12.03
Perin ; Perin
Le baromètre anéroïde de précision comprend deux capsules barométriques, un comparateur électro-mécanique, relié à un dispositif indicateur et un petit galvanomètre. L'ensemble, contenu dans un carter cylindrique en duralumin, est alimenté par une cellule photo-électrique, placée sur le dessus de l'appareil. Le baromètre est placé dans une sacoche en cuir rigide spécialement adaptée.
Les déformations des capsules, sous l'effet des variations de la pression atmosphérique, sont amplifiées par un jeu de leviers et mesurées par un comparateur dont les indications sont traduites, après étalonnage, en indications de pression chiffrées sur le double cadran de l'appareil. Le comparateur est constitué d'un palpeur commandé à la main par le gros bouton latéral et d'une grande aiguille indicatrice qui se déplace sur le cadran extérieur grâce à un système mécanique à vis. Ce cadran extérieur correspondant à une variation de vingt millibars, est divisé en deux cents parties égales, représentant chacune une variation d'un dixième de millibars, réparties en deux demi-cadrans consécutifs, gradués de 0 à 9 millibars.<br>Une petite aiguille, montée sur le même axe que la grande, tourne sur un petit cadran, chiffré en dizaine de millibars, de 830 à 1060 millibars. Cette petite aiguille se déplace d'une division lorsque la grande tourne d'un demi-tour, de 0 à 10 millibars. L'aiguille blanche du galvanomètre bouge, quand il y a contact entre le palpeur et la surface des capsules barométriques, dans la fenêtre placée à gauche de la cellule photo-électrique à fond sensible rouge.<br>Pour effectuer une mesure, il faut exposer l'appareil à la lumière du jour et masquer la cellule photo-électrique : si l'aiguille du galvanomètre ne dévie pas, le circuit est ouvert, sinon il est fermé. S'il est ouvert, la pression indiquée est supérieure à la pression ambiante et pour faire une mesure, il faut tourner le bouton dans le sens "visser" (vers le haut) jusqu'à ce que l'aiguille blanche dévie. Si le circuit est fermé, il faut faire l'inverse. Ensuite on relève l'indication des millibars (grande aiguille sur un des demi-cadrans) puis celle des dizaines (petite aiguille sur le petit cadran) en prenant la plus faible des deux valeurs encadrant l'aiguille : l'indication 7,3 sur le grand cadran et 980 sur le petit correspondent à une pression lue de 987,3 millibars. <br>En position de transport ou de non utilisation de l'appareil, le palpeur doit être mis hors contact en dévissant le bouton latéral de plusieurs tours et l'étui refermé. <br>Les mesures sont corrigées à l'aide d'un tableau de correction prenant en compte la température ambiante et la pression ambiante relevées lors de la mesure. La température ambiante est relevée sur le petit thermomètre placé sur le dessus de l'appareil.<br>Cet appareil fonctionne uniquement pour des mesures de pression comprises entre 840 et 1050 centimètres de mercure et des températures comprises entre 15 et 55°C, sachant qu'il est plus fiable avec une température stable et située autour de 20°C. <br>Cet appareil est la troisième version industrielle d'un prototype fabriqué à l'origine pour l'IGN. Il provient de la station du Havre où il est utilisé dans les années 1960 pour contrôler les baromètres installés à bord des navires sélectionnés (navires océanographiques, de pêche ou de commerce, effectuant des mesures météorologiques).
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