Pluviomètre enregistreur à siphon système Hellmann
Perin ; Perin
Le pluviomètre enregistreur à siphon système Hellmann est composé d'un carter cylindrique en métal et d'un système enregistreur. Le carter s'ouvre avec une porte latérale pour accéder au mécanisme. Au sommet du carter est placée une surface de réception circulaire de 400 cm2, munie d'un entonnoir métallique où s'écoule l'eau de pluie. Cette eau passe ensuite dans un réservoir en métal contenant un flotteur. Celui-ci monte avec le niveau de l'eau recueillie. Le flotteur est relié par une tige à une plume (manquante) qui se déplace sur un cylindre enregistreur. Ce cylindre tourne sur lui-même en vingt-quatre heures grâce à un mouvement d'horlogerie. Le réservoir communique par un ajutage, placé à sa partie inférieure, avec un siphon en verre en forme de U renversé. Ce siphon (manquant sur l'appareil) s'amorce automatiquement par action de la capillarité. L'eau s'écoule ensuite dans un seau placé au dessous. La quantité d'eau recueillie dans le seau est mesurée, avec une éprouvette graduée, à la fin de la période d'observation, pour contrôler la quantité indiquée sur l'enregistrement : en effet, en cas d'une forte averse, une partie de l'eau qui passe dans l'appareil peut ne pas être enregistrée durant le temps où le réservoir se vide. Une course de la plume entre le 0 et le 10 du diagramme correspond à une chute de pluie de 10 millimètres, c'est-à-dire à un volume de 400 cm3 d'eau amené par la tuyauterie dans le réservoir. Quand il est tombé 10 millimètres de pluie, le siphon s'amorce et vide le réservoir en 17 secondes, pendant que le flotteur redescend, entraînant la plume qui s'arrête au zéro. Puis le cycle recommence. Ce modèle de pluviographe a été inventé par le météorologue allemand Hellmann à la fin du XIXeme siècle. Cet exemplaire date de 1932 et a été utilisé à l'observatoire de Montsouris jusqu'au début des années 1970.
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