Psychromètre fixe et évaporomètre modèle ONM
Perin ; Perin
L'ensemble comprend un psychromètre fixe et un évaporomètre coudé, montés à l'aide d'agrafes sur un support en laiton. Le psychromètre fixe est constitué de deux thermomètres à mercure, disposés parallèlement sur une monture en laiton peint. La monture est munie d'un double écran, emprisonnant une lame d'air, qui sépare les réservoirs de mercure des thermomètres. Le réservoir de celui de droite est enveloppé par l'extrémité d'une mousseline dont l'autre extrémité plonge dans un tube réservoir en verre, contenant de l'eau propre et fermé en haut par un bouchon de caoutchouc. L'extrémité inférieure du tube est recourbée horizontalement et présente un petit trou par lequel une mèche de coton enfermée dans la mousseline pénètre dans le tube, pour permettre le mouillage constant de ce thermomètre qui est appelé "thermomètre mouillé". L'autre thermomètre, dont le réservoir est nu, est appelé "thermomètre sec". Le thermomètre mouillé marque toujours une température inférieure ou au plus égale à celle indiquée par le thermomètre sec, en raison du refroidissement produit par l'évaporation de l'eau dont il est humecté. L'écart entre les indications des deux thermomètres étant proportionnel à la vitesse d'évaporation, on peut retrouver par calcul (application de la formule de Dalton) et à l'aide de tables psychrométriques, l'état hygrométrique de l'air, exprimé en pourcentage. L'évaporomètre type ONM se compose d'un tube de verre coudé, dont les branches sont de longueur inégale. La petite branche est ouverte et coiffée par une pastille en papier buvard de 30 millimètres de diamètre et d'un demi-millimètre d'épaisseur, retenue par un ressort. La grande branche est fermée à son extrémité et percée, sur le coté, d'une ouverture dans laquelle est soudée un tube capillaire recourbé, qui plonge à l'intérieur de l'appareil et qui permet de faire entrer l'air. L'évaporomètre est fixé à gauche sur la monture du psychromètre par deux agrafes. L'évaporomètre mesure la hauteur d'eau évaporée exprimée en millimètre. Par comparaison à l'échelon régional, une corrélation peut être établie entre l'évaporation mesurée sous abri et l'évapotranspiration, qui permet de calculer le besoin en eau des plantes. Cet ensemble est placé dans un abri météorologique type Stevenson (voir objet METEO-FRANCE.000791).
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