Mécanisme de pluviographe à balance
Perin ; Perin ; Richard
Il s'agit du mécanisme d'un ancien pluviomètre à balance qui a été démonté vers 1950 dans un but pédagogique. Le circuit d'évacuation de l'eau n'est pas d'origine.
Le pluviographe à balance, quand il est complet, se compose de quatre parties distinctes reliées directement entre elles et et condensées dans un faible volume : un entonnoir, un récepteur à bascule, une balance et l'enregistreur proprement dit. Ici, il ne reste que le récepteur à bascule.<br>L'entonnoir a 20 centimètres de diamètre et reçoit exactement 314 centimètres cubes d'eau pour une hauteur de pluie de 1 centimètre. L'eau recueillie dans l'entonnoir s'écoule dans le récepteur à bascule constitué de deux augets accolés l'un à l'autre et maintenus en équilibre instable par deux tourillons, de manière que l'un d'eux se trouve toujours sous l'écoulement de l'entonnoir. Au fur et à mesure que l'auget se remplit, son centre de gravité se déplace. Au bout d'un moment, l'auget plein bascule et l'autre auget qui est vide prend sa place. Ce récepteur d'eau est fixé sur la plate-forme d'une balance romaine équilibrée par un poids fixe, de telle sorte que le fléau, en haut de sa course quand le récepteur est vide, descend jusqu'au bas quand l'auget est plein et sur le point de basculer. Le mouvement du fléau est transmis par une bielle à une plume. Le mécanisme est conçu pour que la plume parcoure la hauteur du cylindre enregistreur par le chute complète de la balance. Le cylindre tournant à vitesse constante, il suffit de compter le nombre de traits verticaux sur une période donnée et de multiplier ce nombre par la capacité de l'auget pour connaître la quantité de précipitations.
Accès à la notice sur le site du portail documentaire de Météo-France