Enregistreur de pyranographe

Perin ; Perin

L'enregistreur de pyranographe est employé avec un pyranomètre (voir objet METEO-FRANCE.000427) pour enregistrer l'intensité du rayonnement global, qui est la somme du rayonnement solaire direct et du rayonnement solaire diffusé par la voûte céleste). Il se présente sous la forme d'un boîtier métallique muni, d'une porte vitrée sur sa face avant, et d'un tableau de connexions, sur la face arrière. Il comprend un galvanomètre à cadre mobile, un châssis mobile qui porte un rouleau de papier à diagramme et un mécanisme de déroulement et d'un moteur électrique qui actionne les commutateurs, le déroulement du diagramme et le mécanisme inscripteur. Le galvanomètre à cadre mobile est composé d'un aimant fixe et d'un cadre mobile parcouru par le courant à mesurer. Le cadre est suspendu par deux fils de torsion qui constituent l'axe de rotation du cadre. Le cadre tourne, au centre de l'aimant, d'un angle dont la valeur est proportionnelle au courant qui le traverse. Le cadre porte une aiguille, qui se déplace devant un tableau gradué de 0 à 15 millivolts, et qui indique le courant envoyé par le pyranomètre, et un style dont l'extrémité se déplace au dessus de la surface d'un ruban en coton imbibé d'encre. Ce ruban est au-dessus d'un diagramme gradué de 0 à 100 horizontalement et divisé en jour de 24 heures, subdivisées en quart d'heure, verticalement. Derrière ce ruban encreur, est tendu un élastique qui sert de ressort de rappel une fois que la frappe d'enregistrement a été effectuée. L'enregistrement se fait par pointés : toutes les 20 secondes, un système d'horlogerie fait appuyer une partie du style sur le ruban en coton, qui laisse un tiret sur le diagramme. L'élastique écarte ensuite le style du ruban encreur, qui s'écarte en même temps de la surface du diagramme. Le diagramme, qui se déroule à la vitesse de 20 millimètres par heure, porte progressivement une succession de tirets plus ou moins alignés, qui forment une courbe au fur et à mesure que le diagramme se déroule du rouleau dérouleur et va s'enrouler sur le rouleau de stockage. Le nombre de divisions du diagramme ne correspond pas à une mesure directe de l'intensité du rayonnement mais permet de calculer celle-ci à partir des données astronomiques du lieu d'utilisation et des données d'étalonnage de l'enregistreur et du pyranomètre qui lui est associé. L'étalonnage se fait en comparant les données recueillies par le pyranographe avec celles obtenues à l'aide d'un pyrhéliomètre à disque d'argent (voir objet METEO-FRANCE.000402) ou électrique (voir objet METEO-FRANCE.000476). Un coefficient est alors appliqué aux mesures enregistrées pour obtenir l'intensité du rayonnement en langley par minute (ou calorie par centimètre carré par minute) et la quantité d'énergie reçue (en calorie par centimètre carré) sur une période donnée est ensuite calculée par intégration graphique à l'aide d'un planimètre (voir objet METEO-FRANCE.000730).

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