Pyrhéliomètre thermo-électrique Gorczynski
Perin ; Perin ; Richard
Le pyrhéliomètre thermo-enregistreur est composé d'un petit tube contenant 8 à 10 thermo-éléments, formant une thermopile de Moll, d'une résistance totale de 8 ohms environ. Cette thermopile est placée au fond du tube à l'opposé de l'ouverture dirigée vers le soleil. Une série de 4 disques en tôle fine, percés en leur centre d'une ouverture circulaire dont le diamètre diminue progressivement, est placée devant l'ouverture du tube et limite le rayonnement indirect venant de l'atmosphère, pour ne laisser passer que le rayonnement solaire direct en direction de la pile. La pile transforme l'intensité du rayonnement solaire, reçue sous forme de chaleur, en un courant électrique, qui est transmis ensuite à un galvanomètre enregistreur (voir objet METEO-FRANCE.000457). Grace à la faible résistance intérieure de la pile, un très faible courant provoque une déviation importante de l'aiguille du galvanomètre, ce qui permet d'enregistrer des courants peu importants, comme celui fourni par la pile. L'ensemble pyrhéliomètre et galvanomètre enregistreur constitue un pyrhéliographe. La surface sensible du pyrhéliomètre doit toujours être perpendiculairement aux rayons du soleil, ce qui nécessite de placer le capteur sur une monture qui permet de suivre en permanence la course du soleil. Cet appareil a été modifié dans les années 1960 pour remplacer le mécanisme d'horlogerie qui faisait tourner la monture à l'origine par un moteur électrique alimenté par le secteur. Le pyrhéliomètre thermo-électrique a été mis au point en 1924 par le météorologiste polonais Ladislas Gorczynski.
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