Cylindre enregistreur de météorographe pour cerf-volant

Perin ; Perin

Le cylindre enregistreur "1 heure" est constitué d'un mécanisme d'horlogerie, en laiton, qui se remonte en actionnant un levier en acier, fixé à sa base, et qui agit sur une roue à cliquet. Ce mécanisme est protégé par un cylindre en tôle d'aluminium peint en bleu-gris. Quand il est remonté à fond, le mécanisme fait tourner le cylindre sur lui-même en une heure. Ce cylindre repose sur trois petits pieds qui se dévissent et qui servent à le maintenir sur une plaque métallique. Sur cette semelle sont fixés un montage de 4 capsules anéroïdes et un bilame métallique dont une extrémité est laissée mobile. Les capsules se déforment avec les variations de pression. Le bilame, constitué de deux lamelles, l'une en nickel, l'autre en acier invar, se déforme selon les variations de température. Ces déformations, celles dues à la pression et celles dues à la température, sont enregistrées chacune sur une feuille d'aluminium noircie à la fumée et fixée sur le cylindre enregistreur, par l'intermédiaire de deux styles. Chaque style a une extrémité gratte la surface noircie, et l'autre étant fixée pour l'un, au sommet de la pile de capsules, pour l'autre, à l'extrémité mobile du bilame. Ce petit météorographe pèse un kilo seulement au total et est accroché à un cerf-volant. Il est utilisé suspendu à l'intérieur d'un panier spécial en osier (voir panier en osier METEO-FRANCE000674) par un système de ressorts pour éviter les chocs. Le cerf-volant qui emporte le météorographe est retenu par un fil de nylon de 200 mètres qui s'enroule sur un treuil à moteur. Ce dispositif est utilisé pour des sondages de température très basses couches à la base antarctique Charcot en 1958.

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