Détecteur de précipitations MN1948
Perin ; Perin
Le détecteur de précipitation modèle M.N.1948 est constitué d'un capteur électrique et d'un système de protection mécanique automatique, actionné par un petit moteur asynchrone et commandé par un micro-relais. Le capteur est constitué d'une plaque carrée de plexiglas de 10 cm de coté et d'un centimètre d'épaisseur. La face supérieure porte 64 rainures d'un millimètre de largeur, remplies d'un mastic conducteur au graphite et reliées électriquement entre elles, les lames paires d'une part et les lames impaires d'autre part. Une goutte d'eau, même de très faible diamètre, ne peut pas tomber sur cette surface sans relier électriquement au moins deux lames voisines. Le capteur étant alimenté par un courant constant, un phénomène mouillant quelconque, condensation ou précipitation, crée un contact entre deux lames graphitées de polarité différente. Ce contact électrique actionne un micro-relais qui met en route un avertisseur sonore et lumineux placé dans la station météorologique. Ce relais déclenche également le mouvement de bascule d'un carter cylindrique de protection, actionné par un contrepoids, qui vient recouvrir le détecteur. Une fois recouvert, la surface du détecteur est asséchée d'une part, par le passage du courant, et d'autre part, par la chaleur d'une lampe de réchauffage, placée sous la plaque de plexiglas. Tant que cette surface est mouillée, le micro-relais fonctionne. Quand elle est sèche, le relais s'arrête et met en route le petit moteur qui fait rebasculer le carter dans l'autre sens, découvrant à nouveau le détecteur. Si le phénomène mouillant persiste, le cycle de fonctionnement recommence. Cet appareil est conçu et mis au point par l'ingénieur Jacques Papillon en 1948. Il est utilisé jusqu'en 1954, avant d'être remplacé par le détecteur de précipitation type statique (voir objet METEO-FRANCE.000209).
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