Oscilloscope de contrôle

Perin ; Perin

L'oscilloscope cathodique PM3200 PHILIPS sert à l'étude de tensions électriques qui varient rapidement au cours du temps. Sur la baie de radiosondage EIDER, il sert à contrôler la réception des données transmises par la radiosonde sous forme, pour les mesures d'humidité et de pression, d'impulsions rythmées émises sur une très basse fréquence (entre 60 et 80 Hz), et sous forme, pour les données de température, de variations d'une fréquence fixe. Ces variations s'affichent sur l'écran de l'oscilloscope inséré dans la baie. L'oscilloscope est constitué par un tube cathodique, d'une alimentation, d'un amplificateur, d'une base de temps et de diverses organes de réglages, composés de circuits imprimés, et actionnés par une série de boutons situés sur la face avant de l'appareil. Le tube cathodique d'un oscilloscope est une grosse ampoule de verre, vide d'air, placée derrière une fenêtre graduée installée sur la face avant de l'appareil, et contenant un canon à électrons. Le canon à électrons est constitué d'une cathode métallique chauffée d'où sont extraits des électrons par l'attraction électrique exercée par une anode. Les électrons émis sont concentrés en un fin faisceau qui sort du canon, traverse le tube à très grande vitesse et vient percuter la partie opposée du tube qui constitue l'écran. Une peinture fluorescente déposée sur le verre émet de la lumière lorsqu'elle est frappée par les électrons. Pour attirer les électrons, la partie interne conductrice de l'écran est reliée à une forte tension positive A l'intérieur du tube de l'oscilloscope, deux plaques métalliques parallèles et horizontales sont reliées à un générateur. La plaque positive attire le faisceau qui est ainsi dévié vers le haut ou le bas. De même, deux plaques parallèles et verticales peuvent dévier le faisceau vers la gauche ou la droite. Les variations d'une tension sont étudiées en déclenchant le balayage : les plaques de déviation horizontale sont reliées à une base de temps qui provoque le déplacement à vitesse constante du spot de gauche à droite. La durée de balayage est réglable. Elle est indiquée sur le commutateur de réglage en ms/div (bouton « TIME/div »). La tension à étudier est appliquée à l'entrée Y (plaques de déviation verticale) par l'intermédiaire de l'amplificateur. Le gain de cet amplificateur se régle en tournant le tournant le commutateur de sensibilité verticale (bouton « Y AMPLI » gradué en V/div). Divers réglages secondaires permettent d'optimiser la visualisation du signal et d'éliminer les parasites (les boutons « TRIGGERING » servent aux réglages de la base temps, du déclenchement du spot, de la netteté, etc). Les valeurs d'étalonnage de la radiosonde (les valeurs transmises correspondant aux mesures faites par les capteurs), sont stockées sur des bandes perforées par le fabricant de la sonde et sont entrées, avant le lancement de la radiosonde, dans le calculateur de la baie EIDER. Lorsque la radiosonde est prête au lancement, la fréquence de référence de la réception est réglée et sa courbe s'affiche de façon régulière sur l'écran. Théoriquement, au cours de l'ascension, la courbe doit continuer à s'afficher de façon identique, sauf pendant les phases d'émission de la température. Cependant à partir d'un certain temps, un phénomène de dérive apparaît et il faut recaler le système de réception avec les boutons de réglage de la baie EIDER de façon à ce que la courbe de la fréquence affichée reprenne l'aspect de la courbe initiale. L'oscilloscope est également pour contrôler la forme des impulsions reçues quand la fréquence de référence est affichée (émissions des données pression et humidité). Ce modèle d'oscilloscope est présent également sur les dispositifs de sondage au radar Vent et divers dispositifs de réception de radiosondage à partir de 1969, en général associé avec le fréquencemètre-périodemètre A.1149 (voir objet METEO-FRANCE.001616).

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