Thermo-hygro-transmetteur pour station automatique téléphonique W-340-A
Perin
Le thermo-hygromètre transmetteur JULES RICHARD est relié à la station automatique téléphonique (voir objet METEO-FRANCE.000009). Cette station mesure et transmet automatiquement les valeurs d'éléments météorologiques par voie téléphonique et en langage clair. Dans la station automatique, un système intégrateur collecte et code à heures fixes les indications transmises par les différents appareils de mesure. Ceux-ci sont des enregistreurs dont le tambour a été remplacé par un dispositif assurant la traduction en signaux électrique du nombre marqué par l'appareil. Ici, il s'agit d'un thermo-hygromètre : le capteur de température est un bilame plat (manquant), placé dans la cage sous l'appareil et qui se déforme avec la température, et le capteur d'humidité est une mèche de cheveux dont la longueur varie avec l'humidité de l'air. Pour chaque capteur, ces déformations font monter ou descendre un style relié électriquement à la station automatique. Le style est muni de deux contacteurs qui se déplacent sur un collecteur fixe. Le collecteur du haut est celui de la température, celui du bas est celui de l'humidité. Ce collecteur porte deux séries de barrettes conductrices séparées par des parties isolantes. Une série de petites barrettes correspond aux unités et une seconde série de barrettes plus larges aux dizaines. Chaque position du style correspond à une valeur de la grandeur mesurée. Le style se déplace librement quand l'appareil n'est pas activé. Au moment où la station doit transmettre ses données, un contact est établi avec le thermo-hygro-transmetteur, ce qui active, pour les deux collecteurs, un électro-aimant qui applique, par l'action d'un palpeur, le style sur le collecteur fixe. L'hygromètre et le thermomètre transmettent une valeur à deux chiffres, chacun associé à une série de plots, correspondant l'une aux dizaines et l'autre aux unités. La liaison se fait par deux câbles à 19 connecteurs avec le système de télécommande. La station automatique fonctionne avec un tambour de 40 pistes magnétiques, qui regroupe des séries de messages préenregistrés, indiquant les valeurs d'éléments météorologiques en langage clair. Selon le nombre d'impulsions correspondant à la valeur mesurée, un message préenregistré est sélectionné pour chaque élément. Une fois tous les capteurs consultés, l'assemblage de fragments préenregistrés constitue un message en langage clair. Sur cet exemplaire, le bilame et son bras de levier ont été enlevés et il n'a été utilisé que comme transmetteur hygrométrique. Ce transmetteur a été mis à la réforme en 1971.
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