Enregistreur de pluviographe à flotteur

Perin ; Perin ; Richard

L'enregistreur de pluviographe à flotteur Jules Richard est placé dans un abri en bois, muni d'une porte vitrée et portant un cône de réception placé à son sommet pour recueillir l'eau de pluie. L'enregistreur est composé d'un cylindre porte-diagramme, équipé d'un système d'horlogerie à clé qui le fait tourner sur lui-même en 24 heures, et d'un style porte-plume relié à un électroaimant alimenté par des piles. Cet ensemble, fixé sur une platine en laiton, est placé sous un capot vitré amovible. Un récipient cylindrique en métal est fixé à la base du boitier de l'enregistreur du pluviographe. Ce réservoir est muni d'un siphon et contient un flotteur annulaire qui fait monter, par l'intermédiaire d'une tige solidaire du flotteur, le style porte-plume qui se déplace sur le cylindre enregistreur. La surface et le volume du récipient sont calculés de façon à ce que la plume parcourt la hauteur du cylindre enregistreur, soit 90 millimètres, pour 10 millimètres de hauteur de pluie tombée. Ce récipient est relié, par un tuyau rigide, à l'entonnoir qui sert à recueillir l'eau de pluie tombée dans le cône de réception du pluviographe (voir objet METEO-FRANCE.001229). Cette eau s'écoule dans le récipient de l'enregistreur, le flotteur monte avec le niveau de l'eau et fait monter le porte-plume le long du cylindre. Arrivée en haut de sa course, la plume établit un contact électrique qui amorce un siphon grâce à l'électro-aimant. Le récipient se vide dans un seau placé sous l'appareil et la plume revient à zéro. Sur le diagramme, il suffit de compter le nombre d'ascensions pour estimer la quantité de pluie recueillie. Cet exemplaire, fabriqué en 1945, a été livré à la Météorologie Nationale en 1951, comme l'atteste le bon de stockage conservé avec l'appareil. Il était prévu de l'installer à la station de Montsouris mais il n'a jamais été utilisé.

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