Diffusomètre optique DF20 - bloc émetteur
Perin ; Perin
Le diffusomètre optique DF20 est constitué d'un bloc émetteur et d'un bloc récepteur, montés sur un support vertical de 2 mètres de haut, par l'intermédiaire de deux bras plongeant légèrement vers le bas pour protéger les optiques des salissures. Un coffret électronique est situé à mi-hauteur du support vertical. Le diffusomètre estime la distance de visibilité par contraste à partir de la mesure instantanée du coefficient d'extinction. Celui-ci est mesuré à partir de la diffusion latérale avant de la lumière visible polychromatique, envoyé par le bloc émetteur, dans un volume d'analyse de 20 litres environ, selon un angle moyen de 35° et à une hauteur de 2 m au-dessus du sol. Le bloc récepteur mesure le flux diffusé, l'absorption de la lumière étant supposée négligeable et les parasites éliminés. Les données sont ensuite intégrées sur une période choisie entre 1 à 10 minutes (en général, 3 minutes), par un calculateur électronique placé dans le coffret. Ces données sont transmises à une station automatique ou à un PC de contrôle via une ligne téléphonique. Elles sont également directement accessibles, pour la visualisation et la saisie de paramètres utilisateur, via un afficheur LCD à clavier 3 touches installé dans le coffret du calculateur. Les données sont validées par la surveillance de paramètres de fonctionnement. Cet exemplaire est un bloc émetteur. Il est constitué d'une lampe halogène 12 VDC/50W, modulée en amplitude à 20 Hz pour éliminer les flux parasites, et d'un système de mesure du flux émis. Cette électronique est protégée par un tube biseauté, appelé « casquette », muni d'une pointe anti-oiseau. L'ensemble est alimenté par le secteur. Tous les 6 mois, les optiques du diffusomètre doivent être nettoyées et il doit être re-étalonné. Le diffusomètre doit être installé à plus de 30 mètres d'une autre source lumineuse, permanente ou occasionnelle. Le diffusomètre optique DF20 est destiné à la mesure automatique de la Portée Optique Météorologique sur les aéroports équipés du STAP (Système de Transmission Automatique de Paramètres) ou quand l'observation est sous-traitée ou quand les repères de visibilité sont jugés insuffisants, indépendamment de la présence de transmissomètres (voir objet METEO-FRANCE.000019).
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